Allemagne — Le bourlingueur entraîneur togolais va-t-il payer son aller retour à la tête des « éperviers » à la veille de la compétition ? Tout porte à le croire au regard des affirmations de certains responsables de la fédération togolaise de football qui s'étaient opposés à son retour après sa démission fracassante. Des caciques de la fédération togolaise le désigne déjà comme responsable de cette première défaite togolaise à la coupe du monde alors qu'une victoire togolaise aurait relevé du miracle.
Une réunion d'urgence devrait se tenir aujourd'hui pour décider du sort de l'entraîneur qui n'avait vu aucun joueur togolais à l'oeuvre avant de faire sa liste des 23.
Pour ceux qui réclament sa tête, Otto Pfister, qui doit son retour à la puissance du président de la fédération Rock Gassingbé, est mauvais pour l'équipe du Togo. Au delà des nombreux problèmes qui ont minés cette sélection avant le début du tournoi, le Togo semble vraiment très mal avec des joueurs à court de conditions physiques, pas totalement concentrés sur la compétitions et toujours partagés entre partagés entre partisans de Keshi et de Pfister.
L'avenir d'Otto Pfister à la tête des « éperviers » n'excédera pas la fin du parcours togolais à cette coupe du monde si il ne s'arrête pas demain pour un énième rebondissement dans le parcours des tombeurs du Sénégal à la coupe du monde. En attendant leur deuxième sortie, la seule certitude chez les « éperviers » est qu'ils n'honorent point leurs nombreux fans sur le continent africain, pressés de revivre les grandes prouesses techniques d'Emmanuel Adebayor sur les pelouses allemandes.