A l'entame de la troisième et dernière journée de la coupe du monde, l'Afrique reste mal partie dans cette coupe du monde avec une seule victoire et deux matches nuls celui de la Tunisie contre l'Arabie Saoudite et celui de l'Angola contre le Mexique.
Au soir du vendredi, après la rencontre Tunisie-Ukraine et France-Togo, le bilan pourrait s'avérer très maigre pour notre continent, très léger sur la balance de l'augmentation du nombre des pays africains à la coupe du monde. Pour un passage de témoins entre l'Europe et l'Afrique, - l'Afrique du Sud - organisera le prochain mondial - une participation honorable aurait été très salutaire.
Au regard de la tournure des évènements, seul le Ghana pourrait garantir une éventuelle qualification africaine au second tour et dans un degré moindre la Tunisie et l'Angola. Toutefois les USA derniers adversaires de poule des " blacks stars " restent un os dur à cuire. La Tunisie devrait batailler ferme pour barrer la route à une équipe ukrainienne revigorée par son large succès sur l'Arabie Saoudite. L'Angola a une belle carte à jouer contre l'Iran mais reste tributaire du résultat de la partie Mexique-Portugal.
Certains observateurs regrettent déjà les absences des mastodontes du football africains comme le Cameroun, le Nigeria, le Maroc, l'Egypte et peut être même le Sénégal.
Il serait très dommageable pour le football du continent qu'aucune équipe africaine n'atteigne le second tour, une possibilité à ne point écarter vu le nivellement des équipes.
La Côte d'Ivoire déjà éliminée incarnait pourtant les plus grands espoirs à cette coupe du monde, les raisons de son élimination ne satisferont jamais les nombreux supporters africains attristés par situation. Le Togo ne fût point logé à une meilleure enseigne, ravivant même la palme de l'équipe la plus exposée pour des questions de gestion du groupe, de primes et autres choses anecdotiques. Tout ce qui vu à la loupe d'un ambassadeur révèle de la mauvaise participation africaine à cette coupe du monde, avec bien entendu le " scandale Bhamjee " du nom de ce dirigeant africain renvoyé comme un mal propre pour avoir vendu des billets à des anglais.