Les " palancas negras " rejoignent la Côte d'ivoire et le Togo L'Angola, en obtenant le match nul face à l'Iran lors de sa dernière sortie de poule, est également sorti de la compétition au même titre que la Côte d'Ivoire et le Togo.
Oliveira Gonçalvès et ses poulains se consoleront du titre de meilleur joueur de la partie Angola-Iran décerné au très prometteur Zé Kalanga. Le jeune joueur angolais n'aura pu changer le cours des choses malgré l'espoir d'une qualification en huitième entretenue par une avance d'un but à zéro pendant la seconde période.
Les " antilopes " angolaises pour leur première participation à la coupe du monde n'auront pas du tout été ridicules, mieux ils ont montré l'image d'une équipe conquérante, avide de jeu et bien en place physiquement. Le défaut d'un génie dans l'effectif aura peut être été la malchance de cette bande de copains qui a frôlé les huitièmes de finale. Personne avant l'entame du tournoi n'aurait pariée sur une telle performance des " rouge et noir " (deux matches nuls pour une défaite).
Hormis la défaite concédée face à l'ancien pays colonisateur le Portugal sous fond de derby, l'Angola aura fait jeu égal avec le Mexique et l'Iran. Deux pays aux moyens humains et financiers plus élevés que ce petit poucet d'Afrique.
Les tombeurs des " super eagles " du Nigeria devraient s'estimer heureux d'avoir honorablement représenter l'Afrique dans un contexte de novice de la coupe du monde. Seul le Sénégal, à ce jour, peut se targuer d'une meilleure performance africaine en coupe du monde.
Il est clair que les " héros " angolais recevront encore une fois un accueil chaleureux tout à l'heure dans la soirée lorsqu'ils franchiront le tarmac de l'aéroport de Luanda.
Oliveira Gonçalvès, le " professeur " aura confirmé si besoin en était que l'Afrique regorge encore de techniciens talentueux, capables de mieux faire que les " sorciers blancs " (Henri Michel, Otto Pfister), si ils bénéficient de confiance et de conditions idoines. Cette équipe d'Angola avec des garçons comme Akwa, Ze Kalanga, Figuereido, Flavio, Love, Mantorras, est entrée dans l'histoire du football africain en inscrivant son histoire dans le livre d'or du football angolais, celui d'un pays longtemps meurtri par une guerre fratricide.