Washington, DC — Lors de la conférence de presse qu'elle a donné ce lundi au siège de la Banque Mondiale, en compagnie de son président Paul Wolfowitz, et consacré au rééchelonnement de la dette libérienne, la présidente du Libéria a réagi à une question relative aux manifestations en Guinée.
Selon, elle « si la situation en Guinée ou en Côte d'Ivoire connaît une escalade, elle pourrait se transformer en conflit majeur capable d'embraser toute la sous-région ».
Pour la présidente libérienne, qui a célébré le mois dernier l'an un de son accession à la magistrature suprême (16 janvier 2006), un tel scénario entraînerait des déplacements de populations vers des pays à la paix encore fragile comme le Libéria avant d'ajouter qu'il deviendra alors une crise régionale.
C'est la raison pour laquelle, elle a affirmé vouloir mettre tout en œuvre au sein de la Cedeao et de l'Union Africaine pour trouver une solution durable.
Elle a terminé son propos en exprimant le vœu d'une paix civile en Guinée ainsi que dans tous les pays de l'Afrique de l'ouest.