"Chronique d'une destinée", le premier roman de Badiadji Horretowdo,est une longue ode aux traditions, à l'ouverture et à l'attachement au sol..
Le titre aurait quand même pu être plus original et moins plan plan. " Chronique d'une destinée " Badiadji Horretowdo ne s'est pas fatigué pour son premier et long roman. Si largement autobiographique qu'il ressemble à un récit. Le récit de l'histoire d'un Camerounais né en province. Un " villageois " qui raconte sa trajectoire. Baba Hamadou vit à Mayo-Darlé, en milieu rural, au sein d'une famille polygame, modeste, digne. Le père, véritable pater familias, mène la maisonnée d'une main de fer, répudie et épouse à tout va. La mère, soumise, socle de la famille, sera rejetée à son tour non sans avoir réussi à obtenir une chose au moins : que son fils, brillant et méritant, aille à l'école. Un cursus qui le mènera bien loin de son Cameroun natal, par la grâce des bourses de l'Etat aujourd'hui disparues. Qu'il est loin le bon vieux temps ! Sniff
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