Alger — On la surnommait Alger, « la blanche » mais elle sera désormais Alger, « l'Africaine », le temps des jeux qui durera deux semaines.
C'est parce que l'élite africaine du sport, provenant de plus d'une quarantaine de pays s'affrontera dans 28 disciplines sportives en prélude aux jeux olympiques de Beijing 2008.
Cette répétition générale du continent africain sera placée sous le sceau de « l'africanité » car le comité local d'organisation a exigé que les chefs traditionnels soient associés à cette fête de la jeunesse africaine.
Les rues d'Alger, la capitale, ne semblent pas encore piquées par le virus de ces jeux tellement l'engouement populaire autour de la manifestation ne se fait pas encore sentir. L'ouverture officielle de l'évènement qui sera retransmis en afrovision devra contribuer à booster l'audience et la popularité des deuxièmes jeux organisées par le pays.
Les medias locaux sont maintenant entrés dans la danse après un traitement de l'évènement plus ou moins faible dans leur pagination.
Dans leur livraison du jour, ils ont tous rappelé l'importance, la portée et le panafricanisme des jeux africains, ceux là même qui ont révélé de grands champions du continent à l'instar du Tunisien Mohamed Gammoudi, de l'Algérienne Hassiba Boulmerka ou le Camerounais Roger Milla.