Tunis — La Banque Africaine de Développement (BAD) a célébré la Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA, ce vendredi, à AMEN BANK, sous la présidence de la vice-présidente Mme. Zeinab El Bakri. Les interventions ont relevé l'importance du leadership et de l'implication de la Banque dans la lutte contre le SIDA.

« Le SIDA est devenu le grand défi du 21ème siècle. » - a dit la vice-présidente El Bakri. « C'est la raison pour laquelle la communauté internationale doit se mobiliser pour relever ce défi car si l'on y prend garde le SIDA risque de compromettre les chances de développement qui s'offre particulièrement à l'Afrique où de nombreux pays ont enregistré une nette amélioration de leur situation économique et politique. »

Le Sida a aujourd'hui 26 ans. Le premier cas a été signalé formellement en 1981. A ce jour, plus de 30 millions de personnes ont succombées à la suite d'une infection par le VIH SIDA. En 2006, plus de 2 millions nouvelles infections ont été enregistré. Les jeunes de 15 à 24 ans et les femmes sont les plus vulnérables. L'Afrique est toujours confrontée à la crise sans précédent représentée par le SIDA. Avec 10% de la population mondiale, l'Afrique subsaharienne compte plus de 63% des personnes vivant avec le VIH SIDA. Les résultats positifs enregistrés par nombreux pays africains risquent d'être compromis par la pandémie du VIH/SIDA.

La « stratégie nationale de lutte contre le VIH/SIDA » présenté par le Dr. Ahmed Mamouri, coordinateur du Programme National de Lutte contre le VIH/SIDA a passé en revue l'histoire de l'évolution de la maladie particulièrement en Tunisie. Dr. Kamoun, Président de la Association Tunisienne de Lutte contre le SIDA a réalisé un exposé sur « l'apport de la société civile dans la lutte contre le VIH/SIDA ». Dr. Gastli a apporté de l'espoir sur les traitements en cours de la maladie avec son exposé « pour ma maladie, quoi de neuf Docteur ?»

Mr. Tah Asongwed, président de SCO a exprimé son souhait que des fonctionnaires de la BAD affectés par le SIDA puissent s'assumer publiquement pour faire avancer la lutte contre l'épidémie au sein de l'institution.

La lutte contre le SIDA est une responsabilité collective et individuelle. « STOP SIDA. Tenons notre promesse.»