Envoyé spécial au Ghana — Le jeune frère de Bonaventure Kalou, pour son premier match en Coupe d’Afrique des Nations, a marqué de la plus belle des manières les esprits en offrant la victoire aux « Éléphants ».
Il avait jeté aux orties devant ses nombreuses hésitations à rejoindre l’équipe de Côte d’Ivoire, affichant en réponse aux nombreuses convocations chez la « selephanto » son envie et son enthousiasme à porter le maillot « oranje » de la Hollande. Mais entre lui et la couleur orange, c’est peut être une histoire de destin car il finira par arborer la vive couleur de sa patrie un soir d’Hiver à Rouen, dans le froid normand lors d’un match international amical contre le Rouen.
Depuis il n’a plus quitté la sélection mieux il s’est imposé comme un titulaire indiscutable malgré la concurrence saine et difficile chez les éburnéens.
Entre temps ses hauts faits en sélection sont devenus monnaies courantes, il a pris part aux rencontres éliminatoires et assurer son premier but lors de la rencontre historique de Bouaké scellant définitivement le retour de la paix en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire s’était imposé 5 à 0 face au Madagascar.
Pour sa première sélection et son premier match en coupe d’Afrique des nations de football, le sociétaire de Chelsea ne pouvait mieux commencé et se signaler au continent. Son but, un chef d’œuvre de culot et d’audace, restera comme une des images forte de cette Can. Parti de la seconde moitié de son camp, il emballe dans un mouchoir 4 joueurs nigérians, la balle collée à son pied avant de se retrouver nez à nez avec le portier nigérian à qui il ne laisse aucune chance.
Un but d’anthologie, plein de sang froid et talent, comme l’avait aussi réussit son aîné et devanciers chez les « éléphants » Bonaventure Kalou.
Coincé à la sorti des vestiaires, précisément à la zone mix, il a eu ses propos riches d’humilité et de précocité dans l’appréciation d’une partie de football « Ce n’est pas encore fini, il y aura encore dans l’avenir de bonnes résistances face à la Côte d’Ivoire comme on a pu le voir aujourd’hui. Le Nigeria nous a posé de véritables problèmes tactiques et nous avons su réagir en seconde période en restant solidaire en attaque. Le but est venu à un bon moment et nous avons ensuite su imprimer notre rythme à l’adversaire ».
Kalunho, le surnom qu’on lui affuble depuis ses débuts à l’académie Jean Marc Guillou de l’Asec D’Abidjan semble avoir grandi trop vite et pas forcement sous l’aile protectrice son grand frère Bona qui ne vient plus en sélection depuis près d’un an. I conserve toutefois de son frangin le dossard numéro 8, celui que ce dernier arborait en sélection. Un kalou serait-il entrain d’en cacher un autre ?
A déjà dix sélections déjà chez les « éléphants », l’ailier des « blues » de Chelsea est parti pour signer un long bail avec la Côte d’Ivoire, cette sélection « orange » d’Afrique. Qui a dit que Kalhuno adorait la couleur orange ?