Le cessez-le-feu entre le gouvernement burundais et les rebelles des Forces nationales de libération (FNL) a été rompu dans la nuit de jeudi à vendredi par des tirs sur la capitale Bujumbura.
L'armée et les rebelles s'accusent mutuellement d'être à l'origine des ces derniers combats, selon l'agence britannique BBC.
Cet assaut a été qualifié de « grande envergure » avec notamment des « dizaines » de tirs d'obus, selon le porte-parole adjoint de l'armée cité par l'agence France Presse. D'après la BBC, l'armée burundaise aurait engagé une riposte contre des positions rebelles vendredi.
Le nouveau pouvoir au Burundi est dirigé par le président Pierre Nkurunziza, lui même un ancien rebelle, élu démocratiquement en 2005. Jeudi, il avait inauguré le premier forum national de dialogue en vue de consolider la paix, selon une dépêche de l'agence Pana.
À ce jour, les FNL restent le seul groupe rebelle qui n'a pas signé l'accord de paix adopté en 2000 par les différentes forces belligérantes du pays. Ils exigent une garantie d'immunité pour leurs combattants comme préalable à la signature d'un accord de paix définitif.