---- — En marge de la 8ème biennale de l'éducation de l'ADEA à Maputo, les lauréats du prix africain du journalisme d'éducation Akintola Fatoyinbo ont réçu leurs récompenses.
En séjour d'études du 1er au 12 mai au Mozambique et en Afrique du Sud, les lauréats de l'édition 2008 du prix africain du journalisme ont été primés dans la grande salle de conférence Joaquim Chissano de Maputo en marge de la biennale de l'ADEA et en présence de la plupart des ministres de l'education nationale du continent.
L'ADEA et son groupe de travail sur la communication pour l'éducation et le développement (GTCOMED) ont institué un prix recompensant les meilleurs articles sur l'éducation parus dans la presse africaine. Une initiative qui vise à favoriser la promotion de la communication de l'éducation dans le paysage médiatique du continent. Mais aussi une voie et un moyen d'intéresser la plupart des médias africains afin qu'ils accordent une plus grande importance à l'éducation.
Pour cette 5eme édition du prix , 6 journalistes provenant de 4 pays différents ont été récompensés pour leur travail autour de l'éducation. Il s'agit du malgache Rivonala Razafi du journal “Le Quotidien”, lauréat du premier prix francophone avec son article “ Ecoles électroniques en Afrique : Entre mythes et réalités” tandis que le burkinabé Moussa Zongo, du bimensuel “L'Evènement” s'est adjugé le deuxième prix francophone du concours avec “Enseignement supérieur privé : Arnaques et publicités mensongères”.
Chez les anglophones , les deux prix sont allés à des confrères ougandais notamment Benon Herbert Oluka du journal “The East African Newspaper” pour sa reflexion sur “Le dilemne de l'école ougandaise” et Carol Natukunda, auteure de l'article sur l'apport de la langue maternelle dans la cursus scolaire et lauréate du second prix anglophone.
Un prix spécial a été décerné à deux journalistes sénégalais du quotidien national “Le Soleil” pour leur dossier co-signé sur “viol, pédophilie, harcèlement sexuel, mariages et maternités pécoces à l'école : Les racines du mal”. Il s'agit de Daouda Mané et de Mamadou Lamine Badji. Les deux journalistes sénégalais ont remis cela après avoir remporté le premier prix francophone en 2003.
Ce prix d'excellence du journalisme d'éducation vise à encourager les journalistes africains à écrire des articles sur l'éducation de qualité, pertinents et fiables. Le choix des articles primés se fait selon des critères bine définis allant de la pertinence du sujet traité à la rigueur, la qualité de l'analyse ou de l'investigation, tout en passant par son originalité ou encore sa richesse éditoriale.
Pour cette édition 2008, tous les lauréats et ceux de l'édition de 2005, ont bénéficié d'un séjour d'études au Mozambique et en Afrique du Sud, tandis les recipiendaires du premier prix 2008 ont empoché une enveloppe de 3000 euros et ceux du deuxième prix 2000 euros.
Cette année, aucun prix pour la presse lusophone n'a été décérné , faute d'articles suffisants pour permettre au jury d etrancher. Celui-ci n'ayant reussit que 6 articles, là où les articles en français emargeaient à 95 et ceux en anglais à 66.
Les lauréats quitteront Maputo samedi en direction de la capitala sud-africaine om ils visiteront de nombreuses structures s'activant autour de l'éducation.