Dakar — La capitale ghanéenne, Accra, accueille depuis jeudi une conférence sur le climat qui vise à poser les jalons d'un éventuel accord international en remplacement du Protocole de Kyoto.
La conférence d'Accra réunit plus de 1600 participants autour d'Yvo de Boer, le plus haut responsable des Nations unies sur le climat.
Selon une dépêche de l'Onu, 160 pays sont représentés à cette conférence, dont l'objectif est d'établir un consensus avant la prochaine conférence internationale sur les changements climatiques à Copenhague (Danemark) en décembre 2009.
A l'ouverture de la conférence, le président ghanéen John Kufuor a lancé un appel pour un financement "adéquat" de la communauté internationale vers les pays en voie de développement, en tenant compte des différents niveaux de pauvreté et de vulnérabilité de chacun de ces pays.
Ces dernières semaines, plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest ont subi des inondations qui ont endommagé les ponts, les routes, les voies de chemin de fer et d'autres infrastructures vitales et fait des milliers de sinistrés, notamment au Bénin, au Togo, au Niger, au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso.
Adopté en 1997, le Protocole de Kyoto établit certaines mesures en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais le Protocole est de facto caduc du fait du boycott des Etats-Unis qui dénoncent, entre autres, des dérogations accordées à la Chine et à l'Inde, jugées gros pollueurs.
La conférence d'Accra s'achèvera mercredi prochain.