Réuni hier, lundi 16 février 2009, au centre international de conférences de Ouaga 2000, le comité d'évaluation et d'accompagnement (CEA) de l'Accord politique de Ouagadougou a examiné l'évolution du processus de paix en Côte d'Ivoire. Sixième du genre, la rencontre, élargie aux membres de l'organe consultatif international et présidée par le chef de l'Etat burkinabè, facilitateur du dialogue direct interivoirien, a exhorté la commission électorale indépendante (CEI) « à fixer une période indicative pour la tenue du premier tour de l'élection présidentielle en 2009 ».
« Le schéma de la rencontre est classique : ouverture officielle, huis clos, pause déjeuner, reprise des travaux et lecture du communiqué final vers 16 heures ». Briefing d'un confrère, grand habitué de la chose. Le déroulement du scénario lui donnera raison. Sauf qu'au lieu de 16 heures, ce fut plutôt aux environs de 18H 15 que les journalistes de la presse nationale, ivoirienne et internationale ont été finalement invités en salle pour la lecture du communiqué final.
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