Quel lien peut-on faire entre la lutte contre la pauvreté et la passation des marchés publics ?
Pendant longtemps la passation des marchés publics est restée un domaine d'excès. Il faut reconnaitre qu'aujourd'hui, on ne peut pas lutter contre la pauvreté si les bénéficiaires ne sont pas impliqués. Donc, il y a quelque part nécessité d'associer les populations dans les grands travaux, dans les activités et tout cela. Il y a des enjeux majeurs comme par exemple, les services, tels que la consultance et la formation où on a la chance que les populations puissent s'imprégner.
Il faut absolument que les populations s'approprient des ouvrages ?
Oui, c'est nécessaire, parce que quand on a des éléphants blancs comme l'a dit le président, c'est dire qu'on a construit de grands ouvrages que personne ne s'est appropriés. On voit alors que c'étaient des financements, comme je le dis, gaspillés. C'est-à-dire, si on veut construire un ouvrage, il faut que les populations nous disent que cet ouvrage-là répond à des besoins ; à partir de ce moment là, la population se l'approprie, et ça permet le suivi.