Pretoria — Les « Bafana-Bafana » relancés

L'Afrique du sud se remet en course pour une qualification au second tour de la coupe des confédérations après sa victoire face à la Nouvelle Zélande 2 buts à 0.

La Nation arc-en-ciel attendait le grand soir d'une première victoire à la coupe des confédérations. C'est finalement arrivé, sur la pelouse du Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg, à une centaine de kilomètres de Johannesburg, l'antre des « bafana-bafana ».

Après le match nul concédé face à l'Irak et pour leur deuxième sortie du tournoi, les joueurs de Joël Santana n'ont pas fait dans la demi-mesure et la titularisation de Steven Pienaar allait être la clef du match.

Le sociétaire d'Everton en Angleterre, pas au mieux de sa forme physique à cause d'une béquille à la cheville allait pourtant prendre le jeu de son compte et orienter toutes les phases offensives sud-africaines.

Et sous le concert bruyant des «Vuvuzela », la domination sud-africaine était nette dès les premières minutes de jeu jusqu'à l'instant du premier but.

Le jeune attaquant de soutien de soutien des « bafana-bafana » Bernard Parker trouvera très tôt la faille dès la 21 ^ème mn de jeu et adressant un puissant tir sur le portier néo-zélandais Glenn Moss (1-0, 21 ^ème mn).

Auparavant, un premier but africain avait été refusé par l'arbitre mexicain de la rencontre Benito Archunda pour une position de hors jeu de l'attaquant du Maccabi Haïfa Thembinkosi Fanteni.

La nouvelle Zélande avec ce sixième but encaissé dans le tournoi avait du mal à retrouver ses marques et à contrecarrer les attaques des sud-africains jusqu'à la pause.

Parker , le nouveau Mc Carthy

Les coéquipiers de Teko Modise retrouvèrent la pelouse du Rustenburg Stadium avec la même envie que celle de la première mi-temps et sous de plus amples encouragements des supporters, qui irritaient par moment le stade avec le strident concert des «Vuvuzela » au point que les officiels de la Fifa se demandent s'il ne faut pas les bannir des stades lors du mondial 2010.

Et sans tarder les sud-africains repartaient à l'assaut des buts adverses avec toujours Steven Pienaar et Macbeth Sibaya à la manœuvre. Ils seront une deuxième fois récompensés de leurs efforts lorsque le même Bernard Parker, repris de la hanche et sous la forme d'un but gag, un centre venu de la gauche. Le gardien de Melbourne Victory en Australie ne pouvait guère arrêter le ballon. (2-0, 52 ^ème mn).

En inscrivant les deux buts de la soirée, le jeune attaquant sud-africain de 23 ans, Bernard Parker est davantage sorti de l'anonymat. Le gamin de Benoni, cette ville prés  Johannesburg s'impose désormais comme l'arme fatale de l'attaque sud africaine. Avec ses faux airs de Benny Mc Carthy, son idole et devancier chez les « bafana-bafana », dont il arbore également le numéro en sélection (17), Bernard Parker devra désormais supporter la forte attente des supporters de la sélection sud-africaine.

Parti monnayer ses talents cette année en Serbie où il évolue au club de Crvena Zvezda, il devrait normalement trouver à l'issue de ce «festival des champions » un club d'un meilleur standing en Europe.

En attendant, le «nouveau Mc Carthy » ancien joueur du Benoni Premier United rebaptisé Tanda Royal Zulu depuis qu'il a été racheté par des hommes d'affaires de Durban, savoure sa joie de buteur et devrait à nouveau retrouver le chemin des filets durant ce tournoi dans lequel l'Afrique du Sud compte saisir sa chance jusqu'au bout.