Kinshasa — Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a relancé le bras de fer qui oppose son institution au président soudanais Omar el-Béchir, déjà sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crime contre l'humanité .Il s'oppose également à l'Union africaine qui a tout récemment suspendu sa coopération avec la CPI pour témoigner la solidarité avec Béchir. Une situation qui risquera d'entamer la crédibilité de cette justice internationale.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a affirmé, hier mardi 7 juillet, qu'il détenait suffisamment de preuves pour obtenir un mandat d'arrêt pour génocide contre le président soudanais Omar el-Béchir, déjà sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et contre l'humanité.«La chambre d'appel devrait (...) juger qu'il y a des motifs raisonnables de croire que le président el-Béchir est criminellement responsable de trois chefs d'accusation de génocide», écrit le procureur Luis Moreno-Ocampo dans un document déposé, hier mardi 7 juillet, devant la chambre d'appel de la CPI dont une copie est parvenue à l'AFP.
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