Au lendemain de la présidentielle gabonaise, ça sent vraiment le roussi dans le pays du défunt chef d'Etat Omar Ondimba Bongo. De son vivant, quand il était réélu avec un score de plus de 90%, ses adversaires savaient qu'il était inutile de contester, puisque leur recours n'aboutirait jamais. Après sa mort, des Gabonais ne juraient que par le changement, mais il n'est pas arrivé, et c'est la continuité qui se poursuit.
Le Parti démocratique gabonais (PDG), à la faveur du scrutin du 30 août dernier, a encore confirmé qu'il règne en maître sur ce pays, et ce n'est pas demain qu'on pourra le déboulonner. Comme on le pressentait dans l'attente des résultats, qui a été longue, sa victoire n'a pas fait l'unanimité au sein de l'opposition.
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