Le processus électoral en cours au Togo suivait son cours cahin-caha, miné par les accusations réciproques entre le parti au pouvoir, le RPT et l'opposition, sur l'opération de révision du fichier électoral, lorsque la Cour constitutionnelle est intervenue dans le débat avec la publication de la liste des candidats dont le dossier a été validé. L'ancien secrétaire d'Etat français, Kofi Yamgnane a été recalé. Le 28 février prochain, à moins d'un miracle, il sera le grand absent de l'élection présidentielle.
Un rendez-vous manqué avec l'histoire pour le maire de Saint Coulitz, une fonction qui l'a révélé au monde. Kofi a vraiment fait le rêve fou de rentrer au pays natal pour tenter de briguer la magistrature suprême. Nul doute qu'il en avait les capacités intellectuelles et morales. De tous les candidats, il incarnait à lui tout seul le changement, le renouveau à la tête d'un pays tenu de mains de maître par le clan des Eyadema depuis quatre décennies.
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