Accra - Ghana — Les Ministres de l'Environnement des Etats membres de la CEDEAO se réunissent le jeudi 18 mars 2010 à Accra pour adopter un projet de programme d'action régional pour la réduction de la vulnérabilité de l'Afrique de l'Ouest face au changement climatique.
Les Experts de la région réunis actuellement à Accra pour valider ce document, présenteront leurs recommandations à l'examen des ministres. La première partie de ce document composé de deux parties, considérée comme adaptable dans tous les scenarios possibles du changement climatique, couvre l'examen de la vulnérabilité de l'Afrique de l'Ouest face au changement climatique et les stratégies de réponse. Elle comporte un examen de la vulnérabilité des Etats membres de la CEDEAO et du Tchad face au changement climatique, un résumé des initiatives entreprises par la région pour s'adapter au changement climatique et une évaluation des obstacles qui entravent les possibilités et les capacités. La deuxième partie qui définit la vision, les objectifs et les approches stratégiques présentés par ce document, fournit des détails sur les domaines d'intervention et les activités.
Elle explique également les mécanismes institutionnels de suivi et d'évaluation. Ce document a été élaboré par la CEDEAO, en collaboration avec le Comité permanent interétatique de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD). Il a pour vision une Afrique de l'Ouest où le changement climatique ne constituera plus une grave menace pour le développement, où une préparation adéquate aura été faite pour permettre aux parties prenantes de réduire les effets induits ou potentiellement néfastes du changement climatique et tirer un avantage certain des dispositions existantes à cet effet.
La gestion, le développement et la mise en oeuvre des activités du Programme d'action sont basés sur les principes suivants :
- La bonne gouvernance et le développement durable des ressources naturelles
- La coordination et le développement de synergies par des plans de travail pour veiller à la mise en oeuvre en harmonie avec les programmes et les perspectives d'autres accords multilatéraux sur l'environnement, et
- L'approche participative à tous les niveaux, y compris la participation des différents partenaires au développement, notamment les femmes, les jeunes, les groupes marginalisés, les corps de métiers et les artisans.