« Avec l'appui du Groupe de la Banque africaine de développement, le Sénégal, en douze mois, est en train de rattraper son retard en matière d'infrastructures», a expliqué le ministre Karim Wade
La Banque s'est engagée, pour plus de 500 milliards de francs CFA dans les infrastructures au Sénégal. Elle a un bureau au Sénégal. Quelle est votre appréciation des relations entre la BAD et votre pays?
Tout d'abord, nous sommes très fiers que la Banque participe aux plus importants projets en cours de réalisation au Sénégal, notamment l'aéroport, le port, l'autoroute à péage et un certain nombre de projets dans le secteur de l'énergie qui nous permettront véritablement d'en faire des instruments de lutte contre la pauvreté et de création d'emplois. Nous sommes fiers que la BAD notre institution, l'institution de tous les pays africains, accompagne le programme de réalisation d'infrastructures et de façon à en faire un exemple. J'espère que cela sera suivi et partagé par d'autres pays.
Les bénéficiaires de projets savent-ils que la Banque finance tous ces projets au Sénégal?
Absolument. Je crois qu'on ne le dit pas assez, mais nous, au gouvernement, nous nous efforçons d'user de toutes les formes de communication dans ce sens et j'ai la conviction qu'il est important que le président Kaberuka vienne participer à nos côtés, non seulement au lancement, mais à la réception de l'inauguration de la première phase du terminal à conteneurs de Dakar. Comme vous savez, avec la mise en concession du port de Dakar avec Doubaï port, troisième opérateur mondial, avec l'appui de la Banque africaine de développement, le Sénégal, en douze mois, a récupéré 30 ans de retard et aujourd'hui, nous sommes en passe de devenir le premier port de la sous-région, aussi bien en termes d'efficacité, que d'équipement et de volume d'opérations.