Au Mozambique, les émeutes de la faim ont fait 10 morts et des centaines de blessés. Le mouvement a démarré de la capitale, mercredi 1er septembre, où les habitants sont descendus dans la rue pour protester contre la vie chère. Depuis moins de deux mois, les prix des produits de premières nécessités ont explosé.
Le quartier de Maxaquene, l'un des plus pauvres de la banlieue de Maputo, étire ses maisons en parpaings et en toit de taules le long de la route de l'aéroport. La plupart de ses habitants, des chômeurs ou des travailleurs du secteur informel, touchent moins que le salaire minimum mozambicain: autour de 2 000 meticais (la monnaie locale) par mois, soit 40 euros.
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