Les Comores ont organisé dans le calme hier dimanche 7 novembre 2010 un premier tour d'élection présidentielle, réservé aux seuls candidats de la petite île de Mohéli, et destiné à sortir l'archipel d'une crise politique née de la prolongation contestée du mandat du chef de l'Etat sortant. Pour la première fois dans l'histoire de ce pays pauvre de l'Océan indien à l'instabilité politique chronique, un ressortissant de Mohéli doit prendre la tête de l'Etat, après les îles de Grande Comore et d'Anjouan, en vertu d'un système de présidence tournante instauré par la Constitution de 2001.
A la fermeture des bureaux de vote, les militants des uns et des autres sont descendus dans la rue pour manifester leur joie. Dans des voitures ou à pied, certains ont veillé jusque très tard dans la nuit. Cette euphorie fait oublier une journée qui a été pourtant marquée par quelques incidents dans l'organisation de l'élection.
...