Ouagadougou - Burkina Faso — La Mission d'Observation de la CEDEAO aux élections présidentielles du 21 Novembre 2010 au Burkina Faso a estimé le scrutin apaisé, libre et transparent. L'approbation est contenue dans une déclaration préliminaire faite lors d'une conférence de presse tenue à Ouagadougou le lundi 22 Novembre 2010 par le chef de mission et ancien Premier Ministre du Togo, M. Koffi Sama. M. Sama a fait observer que les campagnes ont été menées dans un climat apaisé et a déclaré que la CEDEAO est «très satisfaite des différents efforts entrepris par les autorités du Burkina Faso et par toutes les parties prenantes pour garantir un bon processus électoral dans un climat apaisé".
Le chef de mission a noté certaines préoccupations telles que la non- conformité des informations de la carte d'électeur en rapport avec les dispositions du Code électoral, les difficultés rencontrées dans la distribution des cartes d'électeurs, les problèmes liés à la localisation des bureaux de vote ainsi que le faible taux d'inscription par rapport à la population totale du pays. Toutefois, il a déclaré que la Mission n'avait observé aucunes irrégularités majeures qui pourraient entacher la liberté, la crédibilité et la transparence de l'élection présidentielle au Burkina Faso.
Tout en louant le sens de la responsabilité et du civisme des électeurs Burkinabés, M. Sama les a exhortés à continuer dans le même état d'esprit de discipline que le reste du processus jusqu'à la proclamation des résultats provisoires et définitifs. Il a également lancé un appel a tous les sept candidats à la présidentielle à respecter les résultats qui seront proclamés, en les exhortant à avoir recours aux procédures légales pour résoudre tout conflit électoral qui pourrait en résulter. Il a réitéré l'engagement de la CEDEAO à accompagner le Burkina Faso dans son processus de consolidation de la démocratie et la bonne gouvernance.
Les missions d'observation de la CEDEAO sont entreprises conformément dispositions du Protocole de 2001 de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance, qui sont complémentaires au Protocole relatif au Mécanisme de Prévention, Gestion et Résolution des conflits ainsi que du Maintien de la paix et de la sécurité.