Après avoir applaudi de deux mains, soutenu et encouragé le «printemps arabe», l'Union européenne craint maintenant l'afflux d'Arabes venant de l'Afrique du Nord et va modifier les règles d'entrer dans l'espace Schengen pour les empêcher de venir gonfler les rangs de chômeurs chez lui.Certes, tout document, tout principe est perfectible. C'est ce que les pays membres de l'Union européenne avancent maintenant pour justifier le frein qu'ils veulent mettre à l'immigration massive des Arabes, particulièrement du Maghreb.
Tunisiens et Egyptiens qui ont réussi leur révolution, Libyens, Syriens et Yéménites qui se battent encore pour réussir leur révolution mais qui font face à des répressions sanglantes de leurs dirigeants soucieux de préserver leurs fauteuils quel qu'en soit le prix, n'auront pas de chance de trouver un refuge dans les 27 pays de l'Union, même si certains de ceux-ci les ont soutenus dans leur lutte de libération.
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