Afrique: Amadou Mahtar Ba sur la liste des Africains les "Plus Influents"

Amadou Mahtar Ba, AllAfrica co-founder and chair
15 Juin 2011

Le co-fondateur de AllAfrica, Amadou Mahtar Ba, a été choisi par le magasine New Africa   parmi les 100 Africains les "Plus Influents".   Actuel président d'AllAfrica, M. Ba occupe aussi le poste de président de l'Initiative pour les médias d'Afrique (AMI).

Publié dans l'édition de juin, la compilation met en exergue «les personnes les plus influentes, les faiseurs d'opinion, les acteurs, les agitateurs, les pionniers et les briseurs de mythe qui façonnent le visage de l'Afrique», indique le magazine basé à Londres. Les noms ne suivent pas un ordre en particulier et sont classés dans les catégories économie et finance, politique, musique, science et technologie, média, auteurs et poètes.

De nationalité sénégalaise, M. Ba est classé dans la catégorie média à côté de Trevor Ncube, le directeur exécutif adjoint de Mail and Guardian d'Afrique du Sud et de Nduka Obaigbena, le PDG de THISDAY du Nigeria.

AllAfrica Global Media gère l'un des sites Internet les plus visités, AllAfrica.com. «http.//allafrica.com», le site le plus connu destiné à l'Afrique. En plus, AllAfrica donne des informations économiques qui, ensemble, atteignent des dizaines de millions de personnes à travers le monde. Le public de AllAfrica comprend des décideurs politiques, des chefs d'entreprises, des investisseurs internationaux, des analystes, des diplomates, des professionnels des médias, des universitaires, des décideurs de tout genre.

L'Initiative pour les Médias d'Afrique (AMI) est une ONG basée à Nairobi qui travaille à renforcer le paysage des médias en réunissant les propriétaires des médias, les éditeurs et les journalistes en Afrique.

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"C'est le premier Top 100 des Africains Influents publié par New African. Notre continent a produit et continue de produire des personnes impressionnantes dans tous les domaines de la vie qui ont un impact profond non seulement sur l'Afrique mais sur la communauté internationale", écrit le rédacteur en chef de New Africa, Baffour Ankomah.

Il a déclaré que la liste "n'est pas nécessairement un soutien en tant que tel". Le but du magasine est de mettre en exergue «la diversité des compétences, des talents et des personnalités» de ceux qui, sur le continent, «apportent le changement sur le continent et au-delà».

«Je me sens honoré de figurer sur la liste du magazine New African et je considère cette reconnaissance comme un appel à intensifier mes efforts pour aider à améliorer l'environnement des médias du continent, à promouvoir la gouvernance démocratique, économique et le développement humain», a déclaré M. Ba qui réagissait à son choix.

En tant que l'un des deux responsables des médias africains invités le mois dernier à Paris pour le sommet de l'Internet pré-G8, à côté des grands patrons de Google, Facebook, Wikipedia et d'autres grandes sociétés, M. Ba était un des cinq participants à poser une question au président du pays hôte, le président français, Nicola Sarkozy.

"Pouvons nous compter sur vous pour dire qu'Internet n'est pas seulement un accélérateur de croissance, mais aussi un formidable outil de développement et d'établissement de la gouvernance démocratique et que, dès lors, il n'est pas l'ennemi ?", a demandé M. Ba   à M. Sarkozy. «Dans beaucoup de pays, nous notons un manque d'investissement dans les infrastructures pour Internet et, trop souvent, son développement est vraiment bloqué».

"Le continent africain aura deux milliards de personnes dans 30 ou 40 ans. Parmi les deux milliards de personnes, plus de 70% auront moins de 20 ans. L'Afrique abrite la jeunesse du monde. Qui serait assez fou pour penser que les jeunes africains ne seraient pas les premiers à vouloir le développement d'Internet ? Vous pouvez compter sur nous pour le dire. Et je vous dirai autre chose : en Afrique, comme ailleurs, les vielles méthodes sont révolues. Personne ne peut contrôler ou arrêter Internet (excepté peut-être, pour un temps, le fou de la Corée du Nord qui maintient son pays au Moyen-Age)", a répondu le président français.

"Mais l'Afrique est à 12 kilomètres de l'Europe à travers le Détroit de Gibraltar. Internet va se répandre comme une traînée de poudre et avec lui le désir ardent de croissance, de savoir et de démocratie. Mon intime conviction est que ceux qui veulent s'y opposer seront balayés. J'ajouterais que le développement de l'Afrique, particulièrement pour tous ces enfants qui ont besoin d'éducation, Internet est un formidable outil pour la dissémination du savoir par les enseignants africains. Ne doutez pas un instant du pouvoir de la révolution qui est en cours", a poursuivi le président Sarkozy.

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