Afrique: Les médias francophones invités à intégrer PAMRO, une organisation Panafricaine de recherche sur les médias

22 Août 2011

Dakar — Le co-fondateur d'Allafrica et PDG de l'Initiative pour les Médias d'Afrique (AMI), Amadou Mahtar Ba, a invité, ce lundi à Dakar, les médias francophones à intégrer Pamro, l'Organisation Panafricaine de recherche sur les Média qui, dit-il, peut aider à «consolider et à agrandir l'espace médiatique du continent et amener plus d'investisseurs en terme de publicité dans l'espace médiatique ».

M Ba s'exprimait lors de la 13eme Réunion annuelle de cette organisation dont la vocation est «de renforcer les médias en Afrique à partir de la Recherche, des Échanges et de l'apprentissage des bonnes pratique tirées de l'expérience, des succès et des échecs vécue ça et là».

Poursuivant son propos, il a fait remarqué qu'il y a «plus de 150 délégués venus d'Afrique et d'ailleurs dans la salle mais pas un seul représentant de pays francophones».

Déplorant cette sous représentativité des médias francophones, il a exhorté ces derniers à venir prendre part dans PAMRO, qui est une organisation phare dans le professionnalisme des médias et qui valide les grands annonceurs pour qu'ils puissent investir dans les secteurs de la presse.

Pour sauvegarder l'avenir des médias, il faut une organisation comme Pamro qui joue un rôle d'arbitre entre les gros annonceurs et les médias pour consolider et agrandir l'espace médiatique du continent et amener plus d'investisseurs en terme de publicité a-t-il estimé.' Il faut la présence des pays francophones pour bénéficier des résultats des recherches qui ont été faite à travers l'Afrique et dans le monde.'

Pour exemple il a cité la récente étude faite en Afrique de l'Est et Australe sur l'impact du téléphone mobile dans la collecte et la distribution de l'information. Selon lui, les résultats de cette recherche indiquent clairement que dans les 5 à 10 ans à venir, les populations entre 18 et 45 ans recevront la plus part de leurs informations sur leurs téléphones portable. Si les médias ne font pas cette transition technique, il est fort à parier que beaucoup seront perdu ou à la traîne a-t-il souligné.

L'évènement a été marqué par la présence du Ministre de la communication, des télécommunications et des TIC du Sénégal, Moustapha Guirassy et une centaine de participants dont des représentants experts venus d'Afrique et d'ailleurs

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