« Je veux une France propre. Je veux une relation avec l'Afrique assainie (...) je veux aider le président dans sa politique de rupture. Ce n'est pas l'homme à encourager les chefs d'États qui restent 30, 35, 40 ans au pouvoir ». Robert Bourgi a allumé un incendie en accusant Jacques Chirac d'avoir reçu des financements africains occultes, accusations reprises à Abidjan, alors que l'ex-président français a annoncé qu'il portait plainte pour diffamation. Dans Le Journal du Dimanche publié hier, Robert Bourgi, 66 ans, avocat d'affaires franco-libanais devenu le « Monsieur Afrique » décrit avec luxe de détails des remises de fonds émanant de chefs d'État africains.
Robert Bourgi, bonjour. Pourquoi ne pas avoir fait vos révélations à la justice plutôt qu'à la presse ?
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