Le renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest passera par un meilleur alignement et une meilleure coordination de l'aide en ce sens que les « les pays et organismes donateurs ne sont pas souvent préparés à intervenir au niveau régional ». D'où la nécessité d'une réorganisation des partenaires et de leur mode d'intervention et de collaboration avec les pays Ouest-africains. C'est la conclusion d'une étude de l'organisation internationale OXFAM intitulée « La coordination et l'alignement de l'aide : mythe ou réalité ? ».
L'étude qui entre dans le cadre de la campagne régionale « Cultivons la terre, la vie, le monde » a été rendu public hier, vendredi 09 septembre au cours d'un déjeuner de presse à Dakar. Elle a pour objectif « d'analyser les progrès et les blocages en matière de coordination et d'alignement des partenaires techniques et financiers, dans le cadre de la mise en oeuvre des politiques agricoles de la CEDEAO, du Burkina Faso, du Ghana et du Niger », les trois pays concernés par l'enquête.
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