Décidément, l'orpaillage a la peau dure et personne, même pas les forces publiques, ne peut arrêter cette activité malgré son interdiction en cette période des pluies. Après le site de Bombi qui a provoqué la ruée des orpailleurs en début août, ce sont les collines de Kari (c'est bien le titre de la fameuse chanson et village de feu Jean Bernard Samboué) qui sont envahies par les chercheurs d'or malgré les agents de la police nationale qui y ont fait un tour le 11 octobre dernier.
Ces chercheurs d'or, perchés sur ces collines, continuaient allègrement leurs activités (les uns dans les puits en train de creuser, les autres au concassage pendant que des commerçants étalaient leurs marchandises) comme s'ils n'étaient pas en infraction. D'ailleurs, que pouvaient bien faire les policiers ? En effet, c'est en début de ce mois d'octobre que les orpailleurs ont découvert sur les collines de Kari, localité située à 10 kilomètres de Houndé, les fameux filons d'or à quelques 200 mètres de l'école. Depuis, la recherche effrénée de l'or s'est désormais focalisée à Kari, ce village pittoresque dont le paysage force l'admiration des usagers de la RN1, malgré les mesures d'interdiction prises pas les ministères en charge de la Sécurité et des Mines.
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