Les rebelles ivoiriens qui ont porté Alassane Ouattara au pouvoir, n'ont jamais été des enfants de coeur. Au centre de leur stratégie de prise du pouvoir, le massacre des populations. Comme le démontre si bien le rapport d'Amnesty international que nous vous proposons.
À Bouaké, le 6 octobre 2002, une soixantaine de gendarmes accompagnés d'une cinquantaine de leurs enfants et de quelques autres civils ont été arrêtés dans leur caserne par des éléments armés du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI) qui avaient pris le contrôle de la deuxième ville du pays depuis le 19 septembre 2002. Ces personnes ont été conduites à la prison du camp militaire du 3e bataillon d'infanterie. Ce même soir, des éléments armés du MPCI sont entrés à plusieurs reprises dans la prison et ont tiré en rafales, tuant et blessant des dizaines de détenus.
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