Afrique: BAD - L'économie Africaine est prévue de croître à 6% en 2012

7 Mai 2012

Dakar — Malgré la crise qui s'amplifie dans le monde, l'économie africaine ne s'en porte que mieux. La Banque africaine de développement (Bad) projette un taux de croissance du continent qui croît à 6%. Un état de fait qui l'amène à placer les défis et opportunités qui se présentent à l'Afrique dans le nouveau paysage mondiale, au cœur des principales discussions lors la 47ème session de ses assemblées annuelles prévue à Arusha en Tanzanie, du 28 mai au 1er juin 2012.


"L'économie africaine est prévue de croître à 6% en 2012". La bonne nouvelle est donnée par la représentante résidente du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) au Sénégal. Lors de son face à face avec la presse, ce lundi 7 mai à Dakar, dans le cadre des préparatifs de la 47ème session des assemblées annuelles de la Bad qui se tiendra à Arusha en Tanzanie, du 28 mai au 1er juin 2012, Mme Leila Mokaddem a fait savoir: "L'Afrique qui était considérée la moins attractive pour l'investissement, est maintenant la région la plus attractive pour beaucoup d'investisseurs". Une situation qui se justifie par "la découverte de nouvelles ressources, l'amélioration du leadership politique et une classe moyenne croissante qui sont en train de changer les dynamiques socio-économiques et pousser à des changements concertés du paysage des affaires sur le continent".

De ce fait, pour ses prochaines assemblées annuelle, la Bad a convoqué la réflexion autour du thème principal: « L'Afrique et le Nouveau Paysage Mondial - Défis et Opportunités ». Une ambition de donner au continent  une place de choix du moment que la crise financière mondiale continue d'avoir des effets pervers sur les économies des pays développés. Ce qui est reflété par la turbulence du marché des capitaux et la fluctuation des devises particulièrement dans l'Euro zone et la croissance limitée aux Etats Unies; tout cela est symptomatique de la faiblesse des prévisions économiques dans les pays développés. Une situation qui redéfinit les dynamiques dans le marché mondial et crée de nouvelles plateformes économiques sur son passage.

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Ainsi pour ces assises de la Bad qui attendent la participation des décideurs et gestionnaires des économies africaines, la stratégie de croissance verte sera au coeur de la réflexion. Mme Mokaddem fait part d'"un nouveau paradigme de croissance et un modèle de croissance verte qui devra nécessairement répondre à des questions socio-économique et environnementale". Elle avance que "certaines de ces questions sont déjà des contraintes identifiés et d'autres comme la croissance démographique et le changement climatique amplifieront l'impact négatif si non prise en compte".

La représentante résidente de la Bad au Sénégal de rappeler que le concept et approche proposés sur une croissance verte prendra en considération les ressources riches mais dispersées de l'Afrique (eau, énergie, minéraux) et la taille limitée des marchés nationaux, renforçant l'intégration régionale et la gestion  durable des ressources. Leila Mokaddem pense que les efforts de transformation sur la croissance verte en Afrique devront se focaliser sur les opportunités pour l'Afrique de poursuivre un développement faible en carbone qui répond aux besoins en énergie des populations tout en gérant la résilience des secteurs économique et des populations aux variations climatique à travers une meilleure gestion des risques et une adaptation des modèles de développement. Elle pense que le positionnement de la Bad nécessitera des décisions stratégiques à long terme et un partenariat de développement conséquents.

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