Evolution économique de l'Afrique du Nord - priorité aux investissements

1 Juin 2012
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Un an après les révoltes populaires plus connues sous l'appellation de "printemps arabe' qui ont secoué la plupart des pays d'Afrique du nord, au début de 2011, la situation socioéconomique est encore incertaine, ont reconnu les participants au panel sur ce thème organise vendredi à Arusha dans le cadre de la 47 eme édition des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

Amadou Makhtar Bâ, directeur exécutif de African Media Initiative (AMI), modérateur des débats a relevé les "fortes contradictions" entre les exigences des gouvernements actuels et les aspirations légitimes des populations.

"Les nouveaux dirigeants des pays d'Afrique du Nord exigent du temps pour asseoir les changements profonds souhaités alors que les populations sont impatientes de voir se réaliser les promesses d'amélioration de leurs conditions de vie", explique M. Bâ.

La situation actuelle qui prévaut dans la plupart des pays arabes n'est pas favorable pour attirer des investissements productifs, et que les changements espérés vont prendre beaucoup plus de temps.

Actuellement de nombreux obstacles se posent à la promotion des investissements privés dans la plupart des pays arabes qui ont vécu "le printemps arabe", selon les panelistes qui appellent à un respect des règles de passations des marches.

Le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des Finances charge du budget du Maroc, Driss Elazami Elidrissi, a souligné la faiblesse des investissements privés dans la plupart des pays arabes avec des montants très bas se chiffrant a moins de 20 pour cent du produit intérieur brut (PIB).

"Il faut savoir orienter les investissements pour qu'ils ne soient pas seulement de rente" note -t-il.

Le panel insiste aussi sur la nécessité d'alléger les procédures de passation des marchés publics.

"Actuellement, personne ne peut prendre le risque d'exécuter des projets de développement sans respecter les règles de passation des marches au risque d'être accusé de corruption", note M. Slim Zeghal Tunisie), un des panélistes.

Les panélistes ont suggéré à la BAD de mettre en place des fonds spéciaux devant aider à la création d'entreprises privées.

Dans le long terme, ont-ils dit, le secteur privé devra prendre le relais des pouvoirs publics dans la création des emplois.

Organisées sur le thème " L'Afrique et le nouveau paysage mondial : défis et opportunités" les assemblées annuelles de la Bad ont réuni du 28 mai au 1er juin 2012, ont réuni des délégués provenant des pays membres du Groupe de la BAD.

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