L'injection dès le 2 juillet 2012 de nouvelles coupures de franc congolais (1 000, 5 000 et 10 000 Fc) a été commentée en sens divers au sein de l'opinion nationale, craignant une résurgence des tensions inflationnistes. Il était donc temps pour la Banque centrale du Congo (BCC), autorité monétaire de la RDC, de calmer le jeu. C'est l'exercice auquel s'est livré hier vendredi le gouverneur de la BCC, Jean-Claude Masangu Mulongo, devant la presse.
Entouré de son état-major, dont le vice-gouverneur Bondombe, les deux directeurs généraux, Muderwa et Kayembe, ainsi que le directeur de l'Hôtel des monnaies, Ngonga, le gouverneur Masangu a été plus que « rassurant » devant la presse réunie dans la salle de réunion de l'Institut d'émission. «Je veux tout faire pour que nous puissions garantir la stabilité du cadre macroéconomique», a-t-il dit, comme pour barrer la route à tous les pêcheurs en eaux troubles qui prédisent déjà des flammées des prix de biens et services à la suite de l'injection de ces nouvelles coupures.
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