Kinshasa — Plusieurs dizaines des milliers de déplacés de guerre sont laissés à l'abandon dans l'est de la RDC. Officiels et animateurs de la société civile de la province en appellent à la solidarité. Et des questions se posent sur les raisons de ce retrait précipité des humanitaires de cette région. C'est une catastrophe humanitaire en perspective. Plus de 250 000 personnes, des déplacés de guerre, font face à une grave situation dans le Rutshuru. Depuis quelques jours, plusieurs ONG ont plié bagage.
Seuls le CICR et MSF ont décidé de rester sur place. D'où le cri de détresse du gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya : « Ce que nous ne comprenons pas aujourd'hui, c'est que les ONG qui se sont mobilisées par les temps passés pour venir en aide à nos déplacés le sont moins. Je voudrais donc dénoncer cette passivité, et interpeller la communauté humanitaire pour qu'on ne puisse pas assister passivement à ces vies humaines qui risquent de s'éteindre ».
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