Leaders incontestés sur le plan continental, les pugilistes algériens qualifiés aux JO de Londres vont-ils confirmer le retour de la boxe algérienne sur le devant de la scène mondiale ? C'est ce que beaucoup d'observateurs et de spécialistes semblent penser aux vu des résultats probants que la sélection nationale a réalisés lors de la dernière édition de la Coupe d'Afrique des Nations qui vient de s'achever au Botswana : 4 médailles d'or, deux en argent et une en bronze qui permettent à l'Algérie de conserver le titre gagné lors de la CAN 2010, à Alger, et d'insuffler l'espoir de médailles olympiques plus de 20 ans après l'exploit de Allalou aux Jeux de Sydney.
«La boxe algérienne est en bonne santé et elle est concurrentielle sur le plan international», assure, cité par la presse, le président de la Fédération algérienne de boxe, Abdellah Bessalem, en rappelant qu'avec des pugilistes figurant dans le Top 5 et d'autres dans le Top 10, l'Algérie qui est aussi 2e au classement des pays ayant réussi à placer le plus grand nombre de boxeurs aux JO-2012, a des chances de remporter une médaille lors de ce rendez-vous. Les huit boxeurs qui se produiront à l'Excel Arena de Londres - Abdelkader Chadi dans la catégorie des 60 kg ; Samir Brahimi (52 kg), Mohamed Flissi (49 kg), Ilyas Abbadi (69 kg), Abdelmalek Rahou (75 kg), Chouaïb Bouloudinat (91 kg), Abdelhafid Benchabla (81 kg) et Mohamed-Amine Ouadahi (56 kg) - nourrissent également l'espoir d'un retour sur le podium chez l'entraîneur de la sélection nationale, Azzedine Aggoun, qui a estimé dans les colonnes de la presse que «la boxe algérienne est revenue sur la bonne voie des consécrations pour s'illustrer davantage et occuper les devants de la scène pugilistique continentale et mondiale.»
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