Les citoyens de la CEDEAO invités à apporter leur soutien à la mise en oeuvre des programmes d'integration regionale

21 Juin 2012
communiqué de presse

Accra - Ghana — Le ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale du Ghana, M. Alhaji Muhammad Mumuni, a appelé les citoyens de la Communauté à s'approprier les programmes d'intégration régionale de la CEDEAO et à participer activement à leur mise en oeuvre. « Les citoyens de la CEDEAO doivent bien comprendre les bénéfices qu'ils peuvent tirer des programmes et des projets de la Communauté, mais aussi et surtout avoir une idée claire de ce qu'ils pourraient perdre s'ils ne jouent pas leur rôle dans le processus de mise en oeuvre », a déclaré le ministre dans son discours lors d'un atelier d'information et de sensibilisation qui a démarré le 20 juin 2012 à Accra.

Pour la réussite de la mise en oeuvre des programmes, a affirmé M. Mumuni, représenté par Leslie Kodjo Christian, secrétaire général de son département, il faut que les activités soient « inspirées par les populations et axées sur les populations ». Ce souci est conforme à l'objectif de transition d'une CEDEAO des Etats vers une CEDEAO des peuples, inscrit dans la Vision 2020 de l'organisation. Le ministre a par conséquent exhorté les participants à l'atelier, organisé conjointement par la Commission de la CEDEAO et la cellule nationale CEDEAO au Ghana, à faire preuve de pragmatisme dans la recherche des propositions à formuler pour mieux faire connaitre les programmes et les activités de la CEDEAO auprès des populations et assurer leur mise en oeuvre effective afin de permettre à la région d'aller de l'avant. M. Mumuni a noté que depuis le changement de paradigme visant à favoriser le passage d'une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples, les actions engagées par l'organisation régionale « ont été motivées par la nécessité d'améliorer les conditions de vie de ses citoyens ». Il a ajouté que les programmes et les activités menés « touchent tous les aspects de la vie, notamment l'agriculture -pour réaliser la sécurité alimentaire- l'énergie, le développement des infrastructures, la paix et la sécurité ».

Tout en saluant les réalisations enregistrées par l'organisation depuis sa création, il y a 37 ans, notamment son régime d'exemption de visa, le ministre a cependant regretté que la mise en oeuvre de son protocole phare, celui sur la libre circulation des personnes, des biens et des services, ainsi que les questions liées à la sécurité transfrontalière, « demeurent un sujet de préoccupation majeure pour les Etats membres » compte tenu de leur importance pour le projet d'intégration régionale. En conséquence, l'atelier devrait servir de cadre pour un fructueux échange de vues sur la question. « Je compte sur votre engagement et votre participation collective à l'effort d'intégration complète de nos économies, à travers la diffusion des résultats de cet atelier auprès du maximum de personnes, dans la région et à l'extérieur », a-t-il ajouté. Dans son allocution de bienvenue, le directeur de la Communication par intérim de la CEDEAO, M. Sunny Ugoh, a quant à lui réitéré la nécessité d'une parfaite information des citoyens de la Communauté sur les activités, les projets et les programmes d'intégration régionale afin de pouvoir participer pleinement à leur mise en oeuvre. M. Ugoh a indiqué que cet atelier, dont la première édition a été organisée il y a une quinzaine d'années, s'inscrit dans le cadre des efforts engagés pour sensibiliser les citoyens et favoriser l'appropriation des programmes communautaires dans la perspective de la mise en place d'une communauté axée sur les citoyens et en conformité avec les objectifs visés dans le cadre de la Vision 2020.

L'atelier a enregistré la participation de fonctionnaires d'Etat, d'acteurs non étatiques, de responsables des services de l'immigration et des douanes du Ghana, de représentants du ministère des Affaires étrangères et de l'Intégration du Ghana, de la Commission de la CEDEAO, de la Cour de Justice et du Parlement de la CEDEAO, de l'Organisation ouest-africaine de la santé, d'organisations non gouvernementales, d'organisations de la société civile, de commerçants, d'associations de femmes, d'étudiants, des médias, etc.

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