Nkosazana Dlamini-Zuma prend très au sérieux son mandat à la tête de la Commission de l'Union africaine, et semble bien décidée à faire valoir ses positions. Elle vient en effet d'estimer que le président soudanais, Omar el-Béchir, doit «participer» au processus de paix dans son pays, prenant ainsi la Cour pénale internationale (CPI) à contre-pied.
En indiquant qu'«il est plus important de faire la paix au Soudan que de se précipiter pour l'arrêter», la présidente de la Commission de l'UA souligne l'impertinence du mandat lancé depuis 2009 contre le président el-Béchir par la CPI, qui l'accuse de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis à l'encontre des habitants du Darfour, une région de l'ouest du Soudan.
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