Adoption du rapport d'etape 1 vers la mise en oeuvre du systeme ECOAGRIS

4 Septembre 2012
communiqué de presse

Abuja-Nigeria — Le rapport d'étape 1 vers la mise en oeuvre du Système d'information sur le secteur agricole de la CEDEAO (ECOAGRIS) a été examiné et adopté ce mardi 4 septembre 2012 à Abuja par des techniciens et experts du secteur de l'agriculture venus de sept Etats membres et d'institutions partenaires de la Communauté.

Cette réunion technique, dont la séance d'ouverture a été présidée par Dr Marc Lapodini Atouga, commissaire en charge de l'Agriculture, de l'Environnement et des Ressources en eau de la Commission de la CEDEAO, a également permis aux participants de formuler d'importantes recommandations pour l'amélioration et la poursuite des activités du programme. Outre l'appréciation et la validation du travail du consultant; l'atelier d'Abuja, qui s'est tenu dans les locaux du Parlement de la CEDEAO, a produit une synthèse d'observations que le consultant recruté pour l'occasion devra prendre en compte et donné des avis motivés pour la continuation des activités de mise en oeuvre du système ECOAGRIS.

Dans son allocution à l'ouverture des travaux, le Dr Atouga a insisté sur l'importance que les autorités de la CEDEAO accordent à ECOAGRIS, ce système d"information intégré sur le secteur agricole que l'institution régionale a décidé de mettre en place à la faveur de l'avènement de sa politique en la matière dénommée ECOWAP et au regard des insuffisances des dispositifs d'information des pays concernés. « ECOAGRIS vise à améliorer l'accès à l'information agricole aux niveaux national et régional en vue de faciliter la prise de décision, d'aider à la formulation efficiente des politiques, des programmes et projets, et de permettre le suivi rationnel des politiques agricoles, plus spécifiquement l'ECOWAP », a-t-il indiqué.

Le commissaire Atouga, qui s'exprimait entouré de M. Haya Dade et Mme Adriane del Torto, représentant respectivement l'UNOPS (Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets) et le FIDA (Fonds international de développement agricole), a rappelé que le programme Facilité alimentaire pour l'Afrique de l'Ouest, financé par l'Union européenne (UE), a notamment permis à la CEDEAO de démarrer la mise en oeuvre d'ECOAGRIS dans sept de ses Etats membres. Il s'agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger et du Sénégal, représentés à la réunion par les points focaux ECOAGRIS et PNIA (Programme d'investissement agricole) et des agents des ministères en charge de l'Agriculture, aux côtés de représentants du CORAF, de l'AGRHYMET et du ReSaaKS, ainsi que de délégués de la firme Soterco/Prose, chargée du développement du système.

Cette rencontre sera suivie, mercredi 5 et jeudi 6 septembre 2012, toujours à Abuja, par un second atelier organisé conjointement par la Commission de la CEDEAO et le Fonds international de développement agricole (FIDA) avec l'appui de l'UNOPS. L'objectif général de cette réunion est de communiquer à l'ensemble des acteurs du programme (Etats membres, partenaires techniques et financiers, équipes projets, institutions de mise en oeuvre), les succès, les échecs, les connaissances et les bonnes pratiques issues de la mise en oeuvre des activités du Programme régional de facilité alimentaire. De façon spécifique, l'atelier vise notamment à partager les expériences positives en termes de stratégies, de méthodes et d'outils utilisés lors de la mise en oeuvre du Programme, à mettre en valeur les bonnes pratiques identifiées par les acteurs, mais aussi à partager les éléments de communication et de capitalisation déjà réalisés.

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