Encore une fois, la violence gratuite a fait des victimes innocentes dans le Sud-est du Kenya. Trente-huit personnes ont perdu leur vie dans des affrontements tribaux.
Au moins trente-huit personnes dont huit policiers ont été tuées hier lundi 10 septembre, dans une attaque organisée par 300 membres d'une communauté rivale, d'un village de Tana River, situé dans le district rural du Sud-est du Kenya, théâtre en août dernier d'un des pires massacres tribaux de ces dernières années dans le pays. Selon une dépêche de l'AFP citant la porte-parole de la Croix-Rouge kényane Nelly Muluka, huit autres personnes blessées dans ces affrontements ont été acheminées à l'hôpital, sans pouvoir fournir d'autres détails. Bien avant Caleb Kilande, secouriste de la Croix-Rouge du district de Tana River, a donné quelques détails. « J'ai compté au moins 32 personnes tuées, dont sept policiers et un policier est ensuite mort de ses blessures ». Aussi a-t-il enchaîné : « Parmi les morts figurent cinq femmes, huit enfants, douze hommes ».
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