«Si la médaille d'or nous a donné beaucoup de joie, elle nous interpelle également parce qu'on n'a plus le droit de descendre de ce seuil», propos tenus par le président du Comité olympique algérien au lendemain de Londres-2012. Il termine sur «Une médaille en vermeil est une évolution positive mais sur le plan du nombre des athlètes participants, on a régressé par rapport à Pékin en passant de 63 à 39. Il est vrai aussi que les qualifications sont devenues rigoureuses et difficiles».
Descendre au-dessous de ce seuil relèverait de la tragédie d'abord. Ensuite affirmer que les qualifications sont devenues rigoureuses (sic) et difficiles (resic) est du domaine du ridicule tout simplement. Mais cela étant, ce que ne dit ni le président du COA, ni les fédérations c'est que la situation est bien loin du satisfecit et du sauvetage à la Pyrrhus obtenu grâce à la médaille de Makhloufi qui a, malheureusement, permis à des dirigeants de fédérations cuirassés d'audace de revenir et de passer par pertes et profits leurs errements. Mais saurait-il en être autrement quand, dans l'euphorie de sa désignation, le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports vient annoncer l'avènement d'un... texte de loi d'éminemment important ?
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