A Tunis, un commando de cinq hommes, soupçonné d'être lié aux groupuscules salafistes, a détruit l'un des mausolée les plus vénérés du pays. Ce lieu de culte soufi est dédié à la sainte Saïda Aïcha Manoubia, une femme engagée qui a vécu au XIIIe siècle. Pour Abdelhamid Larguèche, historien, spécialiste de l'histoire du soufisme, cette destruction est une immense perte pour la tunisie.
Abdelhamid Larguèche, historien: "On ne peut pas déposséder un peuple de sa culture. Saïda Aïcha Manoubia était la symbolique précoce d'une femme qui s'affirmait".