Gbessi Adji gagne son pari.Il est bien connu dans le monde du cinéma, mais c'est surtout sur les planches que Gbessi Adji donne le meilleur de lui-même à travers un jeu scénique captivant et fort apprécié. Dans un décor sobre, l'acteur relate les raisons qui le conduisent à la peine de mort : « son malheur est de s'être engagé dans une salle affaire de blanchiment d'argent avec de hautes personnalités du pays.... Il sera injustement inculpé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Et sa sentence : la peine de mort ».
En présence d'Alain Tailly, Koné Dodo, Yacouba Konaté et Gabrielle Von Brochoski, respectivement directeur du Centre national des arts et de l'action culturelle (Cnac), directeur du palais de la culture, Secrétaire général de la grande chancellerie, ancien Chef de délégation de la Commission européenne en Côte d'Ivoire, ainsi que plusieurs amoureux des planches, et des artistes tels que O'rentchy, Gbessi campait ainsi le personnage de Langou Simon, un jeune cadre de banque, pris dans les pièges du gain facile. Sur le plateau, le corps et l'âme de Langou conduisent les spectateurs à une prise de conscience du fonctionnement de notre société.
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