Grand-Bassam (côte d'Ivoire) — Devant le français, l'anglais ou le portugais, qui sont dominantes dans les rencontres internationales, "il devient impératif" que les autres langues soient parlées par leurs locuteurs, bien qu'étant classées "de seconde catégorie", a dit, vendredi à Grand-Bassam (Côte d'Ivoire), l'interprète-traducteur bissau-guinéen El Hadji Séni Cissé.
"Quand on considère que le français, l'anglais, le portugais et l'espagnol avaient dominé le monde, par la biais de l'impérialisme et de la colonisation, et continuent encore de dominer les débats dans les rencontres internationales, il devient impératif que chacun puisse s'exprimer dans la langue qu'il maîtrise le mieux, même si sa langue est considérée étant de seconde catégorie", a dit M. Cissé.
...