Kinshasa — Ils doivent fumer le calumet de la paix. Ils doivent préserver les populations civiles des affres de la guerre. Ils doivent, enfin, apprécier à sa juste valeur, l'intérêt général. Chacun des deux camps engagés dans la guerre est tenu d'abdiquer à ses revendications spécifiques, s'il faut aller plus loin, dans la quête de solutions à la crise qui lamine l'Est du pays, plus précisément au Nord et Sud-Kivu, à quelques encablures de festivités de fin de l'année 2012.
Ils se sont, en effet, les dirigeants congolais, avec Kabila Joseph, en tête, et les rebelles du M23, sans oublier ses alliés visibles et invisibles, plusieurs cités dans les rapports successifs des experts de l'Onu. Le Congo, doit-on savoir, n'est qu'un et indivisible. Le Congo n'est ni à vendre, ni à dépecer. Voilà qui cassera toute signature des accords tripatouillés dont la remise en cause ne saurait, d'ailleurs, se faire attendre. Ceci dit, c'est aujourd'hui, en principe que les choses commencent, à Kampala. Le gros du travail serait programmé à Brazzaville, sous les auspices d'un sage, d'un des rares doyens encore en vie de la politique en Afrique Centrale, le Président du Congo d'en face, M. Sassou Nguesso.
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