La proposition de l'Algérie d'une solution politique au Mali semble revenir en force sur la scène internationale. En effet, même si Paris et l'Afrique de l'Ouest veulent obtenir rapidement le feu vert de l'ONU à l'intervention d'une force internationale dans le nord du Mali, Washington qui doute de la capacité de Bamako et de ses voisins à mener à bien l'opération, freine.
Le secrétaire d'Etat américain adjoint aux Affaires africaines, Johnnie Carson, qui témoignait mercredi dernier devant une commission du Sénat, a déclaré que les plans de la Cédéao «ne répondent pas à plusieurs question essentielles», dont les «capacités des forces maliennes et internationales de réaliser les objectifs de la mission» et son financement.
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