Presque deux années après le difficile accouchement de la nouvelle Egypte, les premiers pas vers la démocratie semblent plutôt difficiles, voire périlleux pour la nouvelle équipe dirigeante du pays. Et pour cause! En voulant signer l'installation de son régime par une nouvelle constitution qui lui concède d'importants pouvoirs, le nouveau président égyptien fait face à une grosse vague de contestation venant d'une opposition qui vient de le défier dans les urnes.
Même si les partisans de Mohamed Morsi se targuent d'avoir obtenu une «majorité confortable» à l'issue du référendum qui s'est tenu ce week-end en vue de l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale, la sérénité n'est pas la chose la mieux partagée au Caire et dans les autres villes du pays des Pharaons.
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