Caire et ses banlieues ne désemplissent pas. Les rangs des contestataires grossissent au fur et à mesure. Et cela depuis le 26 janvier dernier, date du déclenchement des violences à Port-Saïd.
On en est à une soixantaine de morts causées par ces forces de l'ordre qui appliquent avec zèle les injonctions du pouvoir de Morsi. Une soixantaine de morts, c'en est de trop, peut-on dire. Et l'on comprend pourquoi les choses vont de mal en pis. Au fait, l'hécatombe déjà enregistrée, ajoutée à l'image de ce manifestant déshabillé et battu par les forces de l'ordre, révulsent le peuple égyptien qui n'est visiblement pas au bout de ses peines. Mais les choses échappent au contrôle du président islamiste Mohammed Morsi qui croyait encore maîtriser la situation jusqu'ici.
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