Tunisie: Assassinat de Chokri Belaïd - L'horreur à notre porte

7 Février 2013

Depuis des mois, la violence politique s'est installée à demeure dans notre paysage politique. Elle l'a fait parce que la réponse qui lui est opposée a été, pour le moins, molle et ambiguë... Cette violence a produit son lot de victimes et cherche, petit-à-petit, à ramener la peur parmi les citoyens... Aujourd'hui, nous avons franchi un seuil fatidique. Un seuil face auquel chacun doit assumer ses responsabilités.

Si un leader politique peut désormais être froidement assassiné en ce pays, si l'engagement pour ses idées est quelque chose qui expose maintenant à l'élimination physique pure et simple, et cela parce que ceux qui envisagent de tels forfaits pensent -- presqu'à raison -- qu'ils ont les coudées assez franches pour les réaliser, ou qu'ils auront même la bénédiction de certains leaders occultes, alors il est temps pour nous tous de nous poser des questions graves sur la situation dans laquelle nous nous trouvons et sur ce que nous sommes en train de faire de notre révolution.

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