L'apothéose de la 29e édition de la CAN est l'une des plus inattendues. Elle est historique et cela lui donne un caractère aussi intéressant qu'excitant.
Pour la première fois de son histoire, le Burkina Faso va disputer une finale de CAN. Les Etalons, alignés comme «figurants» au départ par les bookmakers, ont déjoué tous les pronostics pour s'inviter à Soccer City. Sur leur chemin, les favoris et autres outsiders ont mordu la poussière. A commencer par le champion en titre, la Zambie. Durant leur parcours, les Burkinabés ont tenu en échec les Chipolopolo et les Super Eagles du Nigeria avant de battre l'Ethiopie. En route, ils perdent leur meilleur artificier. Alain Traoré, auteur de trois réalisations, se claque et fait ses adieux à la CAN. Mais en quarts de finale, les poulains de Paul Put ont eu du répondant. Le Togo d'Emmanuel Adebayor ne tient pas le duel ouest-africain. Balayé par un but assassin du maître à jouer des Etalons, Jonathan Pitroïpa, lors de la prolongation (105'). Charles Kaboré et ses camarades égalent de ce fait le palmarès de leurs illustres aînés de 1998. Mais, ils ne comptent pas s'arrêter là.
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