Memorandum d'entente pour promouvoir l'autonomisation des femmes

15 Mars 2013
communiqué de presse

Abuja - Nigeria — La CEDEAO a signé ce lundi 11 mars 2013 à Abuja avec la Fondation Mujeres por Africa un mémorandum d'entente aux termes duquel les deux structures mettent en place un cadre général pour collaborer étroitement en vue de promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.

La cérémonie était coprésidée par le président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Désiré Ouédraogo, et la présidente de la fondation espagnole, Mme Maria Teresa Fernandez de la Vega, en présence de diverses personnalités parmi lesquelles l'ambassadeur d'Espagne au Nigéria, M. Alvaro Castillo Aguilar. Le président Ouédraogo était entouré, pour la circonstance, de la commissaire chargée du Développement humain et du Genre de la Commission de la CEDEAO, Dr Adrienne Diop, ainsi que de la commissaire chargée de l'Administration et des Finances, Mme Khadi Ramatu Saccoh.

Du reste, M. Ouédraogo, qui a beaucoup insisté sur l'engagement de la CEDEAO en faveur de la femme, a tenu à souligner, dans son allocution de bienvenue, la présence à ses côtés des commissaires Diop et Saccoh, deux femmes dont il a loué les compétences et les qualités dans l'exercice des fonctions fondamentales dont elles ont la charge au sein de la Commission de la CEDEAO. Il a également, au nom de tout le personnel et de toutes les institutions de la Communauté, renouvelé l'expression de sa gratitude à l'Espagne pour l'appui que ce pays a toujours apporté à la CEDEAO dans le cadre du "partenariat stratégique" existant entre les deux entités ainsi que pour son ouverture au monde en développement en général et à l'Afrique de l'Ouest en particulier.

A cet égard, M. Ouédraogo a rappelé la signature, le 12 juillet 2012 à Addis- Abeba, en Ethiopie, d'un accord de subvention par lequel le gouvernement espagnol accordait, à travers la CEDEAO et le Nepad, environ 1 million d'euros au projet BIAWE (Business Incubator for African Women Entrepreneurs), autrement dit le projet des incubateurs pour les femmes rurales africaines chefs d'entreprises intervenant principalement dans le domaine agricole. Prenant la parole à son tour, la présidente de la fondation Femmes pour l'Afrique a également souligné la qualité de la coopération entre son pays et le continent africain en général, et l'Afrique de l'Ouest en particulier, ainsi que la volonté de son organisation de promouvoir le développement de l'Afrique à travers les femmes, car, a-t-elle dit, "le monde ne progresse qu'à travers la coopération".

Mme de la Vega, ancienne première vice-présidente du gouvernement espagnol, a insisté sur les domaines qui seront couverts par le mémorandum d'entente signé avec la Commission de la CEDEAO, à savoir l'éducation, la santé, le développement économique et l'autonomisation des femmes, mais aussi, de façon prioritaire, dans la médiation des conflits et la scolarisation des filles. Aux termes de l'accord, les deux parties, qui vont mener des activités de concert, conviennent aussi d'échanger des informations sur les initiatives visant à promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.

Pendant que la fondation s'engage à informer dûment la CEDEAO des initiatives, projets et programmes qu'elle met en oeuvre dans différents pays d'Afrique de l'Ouest, l'organisation sous-régionale, elle, offrira son expertise, ses conseils et son soutien aux projets menés dans chacun de ses Etats membres. Structure à caractère strictement privé, la fondation Mujeres por Africa vise à contribuer au développement économique, social et politique de l'Afrique à travers des projets concrets axés sur l'autonomisation des femmes et l'affirmation de leur rôle dans la société.

Elle est née avec la vocation de devenir une institution de référence engagée dans le développement économique et social durable, la promotion des droits humains, la paix, la justice et la dignité des personnes, particulièrement des femmes et des filles du continent africain.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.