Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale du Congo (BCC) qui s'était réuni le 4 octobre 2013 avait annoncé une augmentation du coefficient de réserves obligatoires de 7 à 8 pour cent. Un mois plus tard, soit le 8 novembre 2013, le même Comité de politique monétaire a annoncé une réduction du taux directeur de 3 à 2 pour cent. Ces mesures contenues dans deux communiqués successifs du Comité de politique monétaire sont assez surprenantes et appellent quelques observations et une analyse minutieuse.
A l'analyse de ces mesures par le Comité de politique monétaire, il ressort des contradictions graves et une confusion totale car prises ensemble, ces mesures se neutralisent mutuellement et ne permettraient pas d'atteindre les objectifs de relance de l'économie nationale sinistrée et en attente de solutions idoines. Les contradictions relevées soulèvent la question de la pertinence même du Comité de politique monétaire de la Banque centrale du Congo.
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